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LES ALLERGIES ALIMENTAIRES

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LES ALLERGIES ALIMENTAIRES2023-04-02T01:44:27+02:00

LES ALLERGIES ALIMENTAIRES

Pas de panique ! Si les allergies alimentaires touchent régulièrement des bébés et enfants en bas âge, divers moyens simples peuvent être mis en place pour régler tout ce désordre et apaiser votre loulou. Votre leitmotiv en matière d’allergies alimentaires : « mieux vaut prévenir que guérir  » ! Premier reflexe à adopter en cas de suspicion d’allergie alimentaire : repenser fondamentalement l’alimentation familiale. Lalimentation de bébé mois par mois, d’abord, mais aussi la vôtre, si vous allaitez, voire être sur le point d’accoucher.

Les symptômes

Les signes et symptômes associés à une allergie alimentaire peuvent se manifester dans les minutes, les heures ou les jours suivant l’ingestion d’un allergène.

Les plus fréquents sont:

* eczémaurticaire, plaques rouges enflées;

* pleurs, irritabilité;

* difficulté à dormir, changement rapide de l’état général;

* vomissements en jet, diarrhée à répétition, constipation tenace;

* retard de croissance ou gain de poids insuffisant;

* asthme, difficultés à respirer, enflure des lèvres, de la langue et de la gorge.

Allaitement et allergies :
Des études on démontré un lien entre l’allaitement exclusif durant les 4 à 6 mois de la vie prévention des allergies. Par ailleurs, l’adoption d’un régime particulier (restrictions ou éliminations alimentaires) de la maman durant la grossesse ou l’allaitement n’aurait pas d’effet protecteur sur les allergies alimentaires, même si l’enfant est à risque

Allergies et introduction des aliments complémentaires

Bébé est physiquement prêt à manger des aliments complémentaires vers 6 mois. Par ailleurs, l’introduction hâtive des aliments complémentaires – c’est-à-dire avant l’âge de 4 mois – augmenterait le risque d’allergies, selon les spécialistes.

Toutefois, contrairement à ce qui a été longtemps recommandé, retarder l’introduction de certains aliments au-delà de 6 mois ne préviendrait pas l’apparition d’allergies. Il n’existe pas de preuve scientifique démontrant que l’introduction plus tardive des aliments allergènes protégerait un enfant contre les allergies plus tard. Au contraire, cela pourrait même augmenter le risque.

Vous pouvez cependant prendre des précautions pour pouvoir identifier l’aliment responsable en cas de réaction allergique. Lorsque votre bébé commencera à manger des aliments solides, assurez-vous d’introduire un seul aliment à la fois. Commencez par 5 ml de purée et augmentez graduellement la quantité. Il est déconseillé de lui donner un aliment cru lorsqu’il en mange pour la première fois. La cuisson diminue l’effet allergène des aliments, particulièrement des fruits et légumes.

Au début, évitez de lui donner des aliments qui contiennent plusieurs allergènes et attendez de 3 à 5 jours avant d’offrir un nouvel aliment. Ainsi, si votre enfant présente des symptômes d’allergie, vous pourrez en connaître la cause.

Si vous croyez que votre enfant a eu une réaction allergique à un aliment, il est important de consulter un médecin ou votre pédiatre pour obtenir un diagnostic.

 Les 4 principaux allergènes

Dès la diversification alimentaire et jusqu’à 3 ans, 4 des principaux allergènes sont : protéines de lait de vache, arachide, œuf et poisson. Les symptômes peuvent varier, mais la solution reste la même : l’éviction de l’allergène.

Voici quelques conseils les concernant :

Les œufs (sous forme d’œuf dur) peuvent être introduis à l’alimentation de bébé à partir de ses 6 mois. Si une allergie à l’œuf est identifiée, il vous faudra regarder attentivement les étiquettes des produits alimentaires industriels car ils peuvent contenir de l’œuf.

Cette protéine se trouve dans les céréales, comme le seigle, l’avoine, le blé (et ses petits copains à savoir froment, épeautre et kamut) et l’orge (le fameux ‘S.A.B.O’). Dès qu’une allergie au gluten est diagnostiquée, il faut donc bannir tout produit dérivé de ces céréales.

Heureusement, la réglementation actuelle précise que la présence de gluten doit être notée dans toutes les préparations en contenant. Les préparations pour nourrissons (avant 4-6 mois) n’en contiennent pas, en revanche, il est recommandé de l’introduire progressivement autour de 6 mois.

Oui, oui, c’est bien de la cacahuète qu’il s’agit ! De même que l’œuf et le gluten, l’arachide est présente dans de nombreuses préparations industrielles non dédiées aux enfants. A vous de surveiller les étiquettes pour en traquer la moindre présence si votre enfant souffre d’une allergie à l’arachide.

L’allergie aux protéines de lait de vache est une allergie fréquente surtout chez les nourrissons. L’utilisation de laits infantiles spécifiques peut assurer un apport lacté adéquat pour les bébés de plus de 6 mois, en complément d’une alimentation diversifié. L’éviction du lait de vache peut parfois être complétée, sous contrôle du pédiatre, par une supplémentation en calcium. En cas de doutes, demandez conseil à votre médecin.

On retrouve :

  • Les fruits secs(cacahuètes, noisettes, pistaches, amandes, noix…),
  • Les fruits exotiques(kiwi, litchi, mangue…),
  • Les graines(pavot, sésame…),
  • Les protéines modifiées(soja texturé, surimi de poisson…)
  • Les additifs alimentaires protéiques variés (alpha-amylase, carmin de cochenille, caséinates, gommes végétales…),
  • Les légumineuses(fèves, haricots, pois, pois chiche, soja,…),
  • Les ombellifères(anis, angélique, carotte, cerfeuil, coriandre, cumin, fenouil, persil…),
  • Les rosacées(fraise, framboise, pomme, poire…),
  • Le groupe « latex » (banane, avocat, châtaigne…).

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